Les voitures modernes sont équipées de système électrique souvent complexe à réparer. Seul un diagnostic permet de détecter les éventuelles anomalies. Comment vous y prendre sans passer chez un garagiste ? Voyez la réponse dans les prochaines lignes.

En quoi consiste le diagnostic auto ?

Le diagnostic auto est une opération permettant de détecter les éventuelles anomalies. Il touche aux capteurs de l’ensemble du système électrique et électronique de la voiture. Il est effectué pour prévenir les pannes importantes.

Des voyants allumés sur le tableau de bord ou des bruits inhabituels peuvent indiquer un besoin de faire un diagnostic. S’il est généralement réalisé par un mécanicien, il est désormais possible de le faire soi-même en disposant du bon équipement, à savoir une valise de diagnostic auto.

Il s’agit d’un outil programmé pour lire les codes de défaut en interrogeant le calculateur. Son utilisation ne requiert aucun démontage de pièces étant donné qu’il suffit de la brancher à une brise OBD. En fonction des indications fournies, la valise peut reprogrammer les codes de défaut en mettant le calculateur à jour.

Il peut également vous donner les informations nécessaires à transmettre au garagiste. En effet, les codes de défaut peuvent indiquer un problème bien plus important nécessitant un remplacement des pièces.

Comment choisir une valise de diagnostic auto ?

La valise de diagnostic auto n’est pas identique pour toutes les marques de véhicule. Le VCDS ou Vag-Com Diagnostic System est un logiciel destiné aux voitures de la marque VAG, c’est-à-dire Volkswagen, Audi, Seat et Skoda. Ce type de logiciel spécifique offre, toutefois, plus de fonctionnalités qu’un simple diagnostic.

Il est en mesure de paramétrer l’ECU afin de booster les performances du véhicule ou d’améliorer son utilisation. Il va au-delà d’un test du calculateur. Il peut toucher à la vanne EGR, aux capteurs de pression et de température, à la pompe d’injection, etc.

Si le VCDS est destiné à des marques spécifiques, il peut avoir une action limitée sur tous les types de véhicules. En effet, le mode dit générique peut effacer l’ensemble des erreurs sur la plupart des voitures. Outre le VCDS, il existe la valise Delphi DS 150 E fonctionnant avec un logiciel Delphi Diag, la valise Lexia 3, la valise PP2000, etc.

Comment effectuer le diagnostic auto soi-même ?

La valise de diagnostic auto se présente sous la forme d’un ordinateur doté d’un boîtier et d’un écran, avec des touches directionnelles ou non. Elle est équipée d’un logiciel préalablement programmé par les constructeurs automobiles afin de détecter les différents codes présents sur la marque en question.

La valise de diagnostic auto est principalement utilisée pour détecter les défaillances au niveau du moteur. Cependant, il peut vérifier le système de freinage, le système d’admission, le système d’éclairage, les équipements de sécurité, etc.

Le diagnostic proprement dit s’effectue en plusieurs étapes, à savoir :

– Relier l’appareil à la prise OBD située sous votre tableau de bord ;
– Mettre le contact pour démarrer l’opération ;
– Fournir les informations demandées par le logiciel afin d’avoir un diagnostic précis. Ces informations concernent la marque et le modèle du véhicule, son numéro de série ou VIN et la puissance du moteur.
– Lancer le scan pour détecter les codes d’erreur.

À la suite du diagnostic, tous les codes vont s’afficher sur l’écran. En fonction du modèle, la valise peut directement indiquer le composant auquel ils correspondent. Dans certains cas, il faudra toutefois vérifier leur signification dans le manuel d’utilisation de votre véhicule ou sur Internet.

Comment interpréter le diagnostic auto ?

Comme mentionné précédemment, le scan va mettre en évidence un code sous forme de succession de chiffres et de lettres. La lettre détermine à quel niveau la défaillance a lieu et se traduit comme suit :

– La lettre P est utilisée pour Powertrain, ce qui signifie qu’elle indique un problème au niveau du moteur ou de la boîte de vitesse ;
– La lettre C fait référence au châssis ;
– La lettre B fait allusion à body, c’est-à-dire à la carrosserie du véhicule ;
– La lettre U pour user network ou réseau de communication.

Les codes d’erreur peuvent être furtifs ou non confirmés lorsqu’ils apparaissent et disparaissent. Il s’agit donc des éléments à vérifier pour anticiper un dysfonctionnement. Si ceux-ci reviennent systématiquement, ils sont considérés comme des codes confirmés ou permanents. Ils ne peuvent être effacés par la valise, mais n’ont généralement aucun impact important sur la voiture.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *